L’affaire Fenry illustre le paradoxe mortel des « bikers » sans motos. Le 27 octobre 2011, Mayeul Gaden trouvait la mort. Trente-deux coups de couteau. Un acharnement, qui révélait la haine accumulée, par ses propres « frères ». Pourtant, cette violence extrême ne s’inscrivait pas dans les codes sanglants d’une guerre de territoires entre clubs rivaux. Elle émanait d’un groupe, qui n’avait de biker, que l’apparence.
L’affaire Fenry expose un paradoxe saisissant : comment un prétendu « club de motards » a-t-il pu sombrer dans la barbarie sectaire, alors qu’aucun de ses membres ne possédait de moto ? Cette contradiction fondamentale, qui aurait pu prêter à [Lire plus…]